Vendredi 30 novembre 20h30
Tarif Plein : 15 €
Pass : 12 €
Réduit : 10 €
Tarifs / Abonnement
Chant : Gisela João - Guitare Portugaise : Bernardo Romão - Guitare Fado : Nelson Aleixo - Guitare basse acoustique : Francisco Gaspar - Production : Dessous de Scène
Photo © Estelle Valente
Tout public / Concert Fado
Considérée comme la nouvelle icône du fado au Portugal, son pays, et aujourd’hui à l’international, Gisela João ressuscite la vibration intense et mélancolique de ce genre musical emblématique.
Le spectacle
Dans son dernier album « Nua », elle rend hommage à ses plus grandes idoles musicales – Amalia Rodrigues, Beatriz da Conceição, Argentina Santos, Chavela Vargas et Cartola – et met en musique les mots de certains poètes contemporains, tels que le rappeur portugais Capicua ou la poète Ana Sofia Paiva.
Gisela João chante le fado avec son corps, son cœur et son esprit. Sa voix est remarquable et son interprétation si intense. On en frissonne.
Gisela Joao
C’est le chant, viscéral, impérieux, qui a amené Gisela João, née à Barcelos au nord du Portugal, de Porto à Lisbonne. Dans la profonde solitude d’une petite maison de la Mouraria, elle résiste à l’abattement et peaufine son art. Partie à la conquête des casas de fado, elle remplit les salles jusqu’à afficher rapidement complet. Son premier album est enregistré en février 2013 dans le palais Marquês de Pombal. Le succès est foudroyant : deux semaines après sa sortie en juin 2013, il rafle la première place du top des ventes portugaises. Considéré comme le plus important premier album d’une artiste portugaise du 21ème siècle, le disque de Gisela João est un fait marquant dans l’histoire du fado contemporain. Sans détours ni artifices, il concilie l’authenticité, la pureté originelle du fado à la contemporanéité d’une musique urbaine. La chanteuse vit ce fado avec profondeur, retenant quelquefois sa puissance vocale dans un doux murmure pour la libérer enfin dans un déchaînement passionné. Intense, l’artiste livre une musique fervente, humaine, parcourue de frissons.