Vendredi 4 février 2022 à 20h30
Tarif Plein : 20 €
Pass : 17 €
Réduit : 15 €
Réservation à partir du 7 septembre
En coréalisation avec l’OARA
Chorégraphie & mise en scène : Faizal Zeghoudi - Scénographie / Vidéo : Rémi Benichou & Faizal Zeghoudi - Avec : Marie Comandu, Aurore Delahaye, Sandy Parsemain, Sarah Camiade, Ludovic Atchy-Dalama, Anthony Berdal, Santiago Congote, Simone Giancola - Création lumière : Christophe Pitoiset - Musique : Lucas Barbier - Photo © Laurent Girardeau, Philippe Planel - Production : Technichore et le monde du zèbre - Coproduction : Conseil départemental des Landes, avec le soutien de l'O.A.R.A dans le cadre d'une résidence "hors les murs". Avec le soutien du Fond de dotation Aquitaine Culture. En résidence de création : Théâtre Comoedia-Marmande, Centre culturel Roger Hanin-Soustons, l'Atrium-Dax, Théâtre du Pont Tournant-Bordeaux, Le Cuvier-Artigues-près-Bordeaux, Les Vivres de l'art–Bordeaux, Centre culturel Michel Manet-Bergerac, La gare mondiale - Bergerac, Salle Jean Renoir - Bois-Colombes. La compagnie Faizal Zeghoudi est soutenue par : le Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Conseil Départemental de la Gironde
Tout public (A partir de13 ans) / Danse
No land demain ? est un état de fuite qui nous plonge directement dans un état de lutte. Ce sera là, dans le bouillonnement des flots d’une mer déchaînée par les vents. Le vent souffle. Il fait froid, très froid.
LE SPECTACLE
La dernière création du metteur en scène et chorégraphe franco-algérien Faizal Zeghoudi, est un hommage à ceux qui ont quitté leur terre natale, contraints par la guerre ou la misère. Ce manifeste chorégraphique repose sur la gageure de faire vivre au public le drame de la migration contrainte à travers la danse. Une danse éprouvante, urgente, vitale.
Le visage dansé de No land demain ? explore en mouvements ou en gestes contenus les postures d’empêchement, d’évitement ou de lutte qui régissent les principaux mécanismes de protection des individus quand l’instinct de survie prend le dessus.
Les huit danseurs livrent un spectacle d’une beauté tragique qui réveille les consciences. Un choc artistique nécessaire au-delà des mots.
Le mot du chorégraphe
Nous avons froid, nous avons faim et nous ne savons même pas dans quel pays nous sommes en ce moment.
Tout ce que je porte est humide. Tous nos sacs qui contiennent nos vêtements sont mouillés. Les chaussures de ma femme sont trouées. Comme beaucoup, nos pieds et nos sandales sont recouverts de boue. Faire face à un long, humide et froid périple alors que l’hiver commence à arriver sur le continent. Il faisait si chaud, et ensuite si froid sous la pluie, tout le monde est fatigué, épuisé, complètement épuisé…
Faizal Zeghoudi